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A partir de ses recherches personnelles sur différents prototypes de cerf-volant propulsif, il invente dès 1994 un nouveau type d’aile souple, auto-pressurisées, marines et de très grande finesse. Ces ailes très légères, offrant des caractéristiques aérodynamiques proches des ailes d’avion, permettent de développer une grande puissance de traction et renforce la vision de Jean-Louis qui est de remplacer les gréements standards, lourds et rigides par des ailes.
“De tous temps, la propulsion des voiliers par cerfs-volants a été le principal fantasme de tout navigateur !
1) Le couple de chavirage étant pratiquement éliminé, il n’y a plus besoin de rajouter du lest. La force propulsive n’implique plus, comme sur les voiliers classiques, des concentrations d’efforts structurels considérables sur la coque comme la compression en pied de mat, la tension des haubans au droit des cadènes, la torsion effectuée par la quille sur les varangues de coques.
2) Naturellement équilibrée en girouette dans le vent, la voilure suit automatiquement les variations de direction de celui-ci (du près serré au grand largue), quels que soient les changements de route effectués sur un même bord. Devenue indépendante du plan de pont, il n’est plus nécessaire de border ou de choquer incessamment les écoutes pour ajuster le plan de voilure. Plus besoin d’une armée d’haltérophiles comme pour la coupe de l’America pour manœuvrer un gréement automate !
3) Dégagée de la couche limite où le vent, freiné par la rugosité due aux vagues se ralentit et devient turbulent ; la voilure défléchie désormais un vent frais et bien établi !
4) Pour augmenter ou diminuer la puissance vélique à une allure donnée, au lieu d’avoir à modifier la surface voilure (prise de ris, changement de génois, ou envoi de spinnaker) on peut désormais utiliser la tendance naturelle des voilures de cerf-volants de haute performance à se mettre à osciller, en faisant varier, pour une incinaison et une amplitude donnée, la fréquence d’oscillation de la voilure, soit manuellement, soit par l’usage d’un oscillateur de type balancier à échappement, soit en exploitant les oscillations naturelles de la coques dans une mer formée.
Rêve ou utopie ? Au début du siècle dernier, Cody traversait la Manche sur une barge tractée au vent arrière par un train de cerfs-volants à armatures conçus pour l’armée ; et dès les années Jacob’s ladder, une coque de Tornado propulsée par un train de flexi-foil (cerfs-volants constitués des voilures à caissons profilés tendues sur de fines canes en carbone) remportait, au près serré, le record de vitesse de sa catégorie au championnat du monde de Weymouth.
De l’engin de vitesse à la réalisation d’un nouveau standard de voilier économique, pratique et capable d’offrir de fortes sensations de vitesse avec un sentiment de grande sécurité, il fallait une période de gestation suffisante pour résoudre, sur une coque libérée, les problèmes liés à la conception et au contrôle de la voilure ! »
Terre Ciel Mer Energie, fonds de dotation Jean-Louis Noir; contact: info@tcmenergie.fr